Dans son rapport « Panorama de la santé en 2021 », l’OCDE dresse le bilan des impacts de l’épidémie de Covid-19 sur la santé des populations. Pour l’UNSA, les constats présentés dans ce document appellent indéniablement à « changer de braquet » en matière de santé et de santé au travail et vite !
Alors que l’épidémie de Covid-19 s’éternise et qu’une 5ème vague de contamination menace la France, l’OCDE publie son rapport annuel sur la santé des populations qui montre la contribution directe et indirecte de la pandémie sur la mortalité et la santé mentale de la population mondiale.
L’UNSA a pris connaissance des conclusions de ce rapport qui établit une hausse de 16% du nombre de décès et un recul de l’espérance de vie dans 24 des 30 pays appartenant à l’OCDE.
Le rapport fait apparaître également « de très graves répercussions sur la santé mentale » des populations, un recul non négligeable des campagnes de dépistages (cancers, etc.) ou encore un allongement certain des délais d’accès aux opérations chirurgicales.
Mais alors que la pandémie a d’ores et déjà permis de mettre en évidence que des facteurs de risques tels l’obésité et/ou la consommation de tabac et/ou d’alcool viennent aggraver les chances de survies face au Covid, l’UNSA déplore que la France n’ait toujours pas pris la mesure de la nécessité de financer une véritable politique de prévention et l’éducation à la santé.
Les chiffres de l’OCDE mettent également en lumière des effectifs en personnels de santé et des moyens financiers insuffisants notamment en matière de prévention et d’éducation à la santé.
Pour l’UNSA, il est plus que temps que l’État, l’Assurance Maladie et les professionnels de santé proposent un plan ambitieux de prévention et d’éducation à la santé. Il faut donc aujourd’hui mettre les moyens pour permettre à la population et aux travailleurs de vivre en meilleure santé en allant bien au-delà des 2 ou 3% chichement alloués à la « prévention » dans notre pays.